Faits clés :
- Si le projet est adopté, l’accord écrit du propriétaire pourrait devenir obligatoire en cas de sous-location.
- Les bailleurs pourraient avoir une plus grande marge de manœuvre pour refuser les sous-locations.
- Les locataires devront désormais signaler tout changement éventuel, comme une augmentation du loyer de sous-location.
Votation sur la sous-location – rejetée de justesse !
Les citoyens suisses ont voté dimanche sur la modification du Code des obligations concernant la sous-location et ont rejeté le projet à une courte majorité (51,6%).
Le 24 novembre 2024, les électeurs suisses voteront sur une modification importante du Code des obligations. Le sujet : des règles plus strictes pour la sous-location. Qu’est-ce que cela signifie pour les bailleurs et les locataires ? Voici un aperçu des points les plus importants.
Aperçu des changements prévus
Si le projet est adopté, les nouveautés suivantes entreront en vigueur :
- Autorisation écrite du bailleur
La sous-location ne sera désormais possible qu’avec l’accord écrit du bailleur. Les locataires doivent soumettre une demande écrite, accompagnée d’une signature électronique ou manuscrite valide. Sans cette autorisation, la sous-location est interdite. - Obligation d’informer des changements
Les modifications apportées à la sous-location, telles que l’augmentation du loyer, doivent être signalées au bailleur. Cela permet une plus grande transparence dans la relation de location. - Motifs de refus d’une sous-location
Les bailleurs auront plus de latitude pour refuser une sous-location, notamment dans les cas suivants :- Durée de la sous-location : la sous-location doit durer plus de deux ans.
- Autres motifs de refus : Des motifs qui ne sont pas explicitement mentionnés dans la loi peuvent également justifier un refus.
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Avantages pour les propriétaires
Pour les bailleurs, une modification de la loi apporte plus de contrôle et de transparence dans la gestion de leurs biens immobiliers. La possibilité de refuser une sous-location si elle dure plus de deux ans ou pour d’autres raisons, même si elles ne sont pas explicitement mentionnées, renforce leur liberté de décision. Cela peut contribuer à éviter des abus potentiels ou des situations problématiques dans la relation de location. Dans le même temps, les nouvelles règles permettent aux bailleurs de s’assurer que l’utilisation de leur bien immobilier est conforme à leurs attentes. Néanmoins, des règles plus strictes risquent d’entraîner une augmentation des conflits entre les locataires et les bailleurs, en particulier si les motifs de refus sont interprétés de manière subjective. Un bon dialogue et une communication claire entre les deux parties seront encore plus importants à l’avenir pour prévenir les litiges.
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Qu’est-ce que cela signifie pour les locataires ?
Les changements prévus pourraient réduire considérablement la flexibilité des locataires. Les étudiants qui partent à l’étranger pour un semestre ou les professionnels qui changent temporairement d’emploi sont particulièrement concernés. En plus de l’obligation d’obtenir l’autorisation écrite du bailleur, les changements tels que l’augmentation du loyer devront être signalés. Ces obstacles supplémentaires pourraient rendre la sous-location beaucoup plus difficile en tant que solution de logement flexible.
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Opportunités et risques du vote
Les partisans affirment que les nouvelles règles renforcent les droits des bailleurs et préviennent les abus. Cependant, les détracteurs voient des inconvénients potentiels, comme la restriction de la flexibilité pour les locataires, ce qui pourrait être particulièrement problématique dans une ville où le marché du logement est tendu comme Zurich .
Arguments pour :
- Renforcer les droits des bailleurs
- Prévention des abus
Arguments contre :
- Limitation de la flexibilité pour les locataires
- Conflits potentiels dus à l’interprétation subjective des motifs de refus
Dans un marché du logement tendu en particulier, cela pourrait avoir des conséquences sensibles.
Conclusion : vote sur la sous-location en Suisse – votre décision compte
Que vous soyez bailleur ou locataire, cette votation pourrait changer durablement la manière dont les sous-locations sont gérées dans toute la Suisse. Examinez les détails du projet et évaluez son impact sur votre situation personnelle en matière de logement.
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